dimanche 15 février 2015

Etiquette et espionnage - Le pensionnat de Mlle Géraldine, T1





Alors, autant vous le dire, écrire la chronique est assez complexe tout comme sa lecture le fut. En fait, le début du livre m'a complètement déstabilisée. Les anachronismes et le mélange des genres m'ont perturbée. J'ai alors effectué une recherche sur l'auteur : Gail Carriger. J'ai donc découvert que c'était une auteure de steampunk et sincèrement, je dois dire que j'ai été déçue. Premièrement (et peut être bêtement), c'était une découverte. Nul part (que ce soit la 4e de couverture ou les différents résumés), il n'était question de robots ou de technologie. Deuxièmement, je n'en voyais pas l'intérêt dans l'histoire. Et en fin de compte (oui, je vous avais dit que c'était complexe), je me suis plutôt bien infiltrée dans l'histoire. Bien que le résumé cache plusieurs éléments majeurs, les points qui y sont abordés (ceux qui m'avaient attirés) sont bien écrits. L'histoire m'a bien plu et je me suis même habituée aux domestiques mécaniques. Les personnages sont intéressants : comment et pourquoi Sophronia, bien qu'ayant pas mal de côtés garçons manqués, se fait infiltrée dans l'école. Il faut d'ailleurs évoquer cette "contradiction" dans les écoles : l'école de filles est une école de formation d'agents secrets tandis que l'école de garçon forme les génies du mal alors que j'aurais plutôt imaginer, sans sexisme aucun, les filles en train de manigancer quelque mauvais coup tandis que les garçons grimpent partout pour tenter de subtiliser la dernière technologie.
Autre personnage que j'ai apprécié : Mlle Géraldine. Sa naïveté est touchante. Elle m'a apparu gentillette. ON imagine aisément la vieille dame un peu perdue, dans son monde. 

En bref, aprés un début difficile et quelques passages que je n'ai pas aimé (les passages technologiques), je dois dire que j'ai bien apprécié et que les éléments qui m'ont déstabilisée se sont bien fondus dans l'histoire.


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