vendredi 13 novembre 2015

La voix



J'ai fait ici la connaissance du commissaire Erneldur (difficile de dire si c'est son nom de famille ou son prénom car je ne connais absolument pas l'Islande et ses prénoms). Ici, on rentre tout de suite dans le sujet avec la découverte de la victime : le Père Noël poignardé dans une situation embarrassante. 

En fait, en lisant ce livre et en y réfléchissant une fois fini, j'ai songé à cette chronique comme à celle du ni-ni. Je sors de ce livre un peu mitigée, et ce, à tous les points de vue. 
Tout d'abord, l'histoire. Elle n'est ni vraiment passionnante, ni vraiment ennuyeuse. Je dirais plus que ce sont les deux histoires qui obscurcissent un peu l'histoire. Bien que j'ai compris les feedbacks d'Erneldur, je les ai trouvé un peu long et inutilement répétitif. Quand à l'affaire d'Elindor, je n'ai pas vu l'intérêt de l'intégrer dans l'histoire.
Quant aux personnages, j'ai trouvé le commissaire ni sympathique, ni antipathique. On le sent fragilisé par son passé mais on ne sent aucun charisme, aucune force intérieure. La victime elle-même me laisse un avis perplexe. Il n'est ni bon, ni mauvais.
Et enfin, le cadre... qui me laisse un goût d'inconnu. J'aurais aimé découvrir un peu l'Islande comme j'ai pu découvrir le Québec avec Brennan ou Venise avec Brunetti. Sauf qu'ici, l'histoire se situe _ à quelques exceptions prés, mais uniquement des citations, principalement dans l'hôtel.
J'ai cependant apprécié le fond de l'histoire et l'enquête pure.

En bref, une bonne trame de fond mais avec trop d'éléments extérieurs qui brouille le plaisir.



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